

Ils sont le cĆur de la fondation, celles et ceux qui nous font partager leurs plus belles aventures et leurs challenges les plus difficiles, dont nous adorons suivre lâĂ©volution, comprendre le produit, analyser le marché⊠Focus sur nos laurĂ©at.es Ă travers une sĂ©rie de portraits. â€
En Europe, moins de 1% de la compensation carbone soutient des projets dans lâagriculture, secteur pourtant en mesure de lutter efficacement et de maniĂšre variĂ©e contre les Ă©missions de CO2, par le passage Ă une agriculture rĂ©gĂ©nĂ©ratrice. AGOTERRA (ex-TerraTerre) intervient en permettant de rapprocher le monde de lâentreprise et le monde agricole pour passer dâune agriculture conventionnelle Ă une agriculture rĂ©gĂ©nĂ©rative.
AGOTERRA accompagne les entreprises (Dior, Innocent, Carrefour, OVH, etc.) qui souhaitent entreprendre une action climat avec un fort impact local et social. AGOTERRA soutient plus de 2000 agriculteurs du territoire Ă passer Ă une agriculture rĂ©gĂ©nĂ©ratrice et bas carbone, grĂące Ă une plateforme composĂ©e de deux interfaces fonctionnelles, destinĂ©es dâun cĂŽtĂ© aux entreprises et de lâautre aux organismes accompagnant et encadrant les agriculteurs.
- Quâest-ce qui tâa poussĂ© Ă entreprendre ? Le dĂ©clic ? DâoĂč te vient ton goĂ»t pour lâentrepreneuriat ?
 
Ce qui m'a vraiment incité à me lancer dans le monde de l'entrepreneuriat, c'est le désir de liberté et la possibilité de développer des initiatives collectives. à mon avis, entreprendre n'est pas une aventure solitaire ; c'est vraiment une démarche collaborative. L'objectif est de rassembler une équipe autour d'une vision, d'un projet et de l'impact que nous souhaitons avoir. Cela permet de faire croßtre et d'adapter l'équipe en fonction d'un objectif commun, que j'aime à appeler "étoile polaire". Cette derniÚre, selon moi, doit rester constante afin de garantir que l'impact recherché ne soit jamais compromis.
- De quel constat est né le projet Agoterra, anciennement TerraTerre ?
 
Le projet AGOTERRA est nĂ© d'une expĂ©rience personnelle. AprĂšs mon retour de Hong Kong, il y a trois ans, j'ai renouĂ© avec la ferme familiale situĂ©e Ă Villeneuve d'Ascq, prĂšs de Lille. C'est une exploitation agricole de 60 hectares que nous avons dĂ©cidĂ© de convertir Ă lâagriculture biologique.
Nous avons rapidement pris conscience des dĂ©fis financiers et des risques associĂ©s Ă cette transition. Cela nous a donc amenĂ©s Ă rĂ©flĂ©chir sur la possibilitĂ© de rechercher un co-financement auprĂšs d'entreprises locales. Nous nous sommes rapprochĂ©s du label Bas Carbone, un label ministĂ©riel qui permet de valoriser les rĂ©ductions dâĂ©missions Ă lâĂ©chelle de la ferme, et ainsi de gĂ©nĂ©rer des crĂ©dits carbone. Ce sont ces mĂȘmes crĂ©dits carbone qui, une fois vendus Ă des entreprises partenaires, nous ont permis de fiancer une partie de la transition de lâexploitation.
Cette réussite m'a encouragé à collaborer avec d'autres acteurs du secteur, comme des coopératives agricoles et des chambres d'agriculture, pour voir comment nous pourrions, collectivement, aider davantage d'agriculteurs à faire cette transition conséquente.
- Peux-tu nous présenter plus en détails la plateforme proposée par AGOTERRA ? Peux-tu nous en dire plus sur la contribution apportée par les deux interfaces pour les entreprises et collectivités locales ainsi que les organismes accompagnant et encadrant les agriculteurs ?
 
La prise de conscience que jâai pu avoir au cours de mon expĂ©rience Ă Hong Kong fut le point de dĂ©part de la crĂ©ation de la plateforme. J'Ă©tais responsable d'une Ă©quipe et nous avions rĂ©duit de maniĂšre significative nos vols et nous avons dĂ©cidĂ© de compenser nos Ă©missions rĂ©siduelles. Nous avions optĂ© pour la plantation d'arbres en Inde, mais le manque de transparence et surtout de visibilitĂ© de lâimpact rĂ©el de cette pratique ne me convenait pas. La communication autour de ce geste me semblait superficielle, voire trompeuse. C'est pourquoi, quand j'ai dĂ©cidĂ© de m'orienter vers le financement de la transition agroĂ©cologique via les crĂ©dits carbone, j'ai insistĂ© sur l'importance de la transparence et de la traçabilitĂ©.
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Notre plateforme offre aux entreprises et aux collectivités locales la possibilité de suivre, en temps réel et à moins de 100 kilomÚtres de leur site, comment leur investissement contribue à la transition agroécologique. Elles peuvent voir les nouvelles pratiques agricoles adoptées et valoriser leur impact sur la qualité de l'eau, de l'air et de la biodiversité. Du cÎté des agriculteurs, nous avons rapidement compris qu'une approche collective était essentielle. Notre plateforme sert donc aussi de point de ralliement pour les organismes qui encadrent les agriculteurs, permettant de passer à une échelle supérieure sans avoir à faire du porte-à -porte.
L'aspect collectif est capital pour la réussite des transitions agroécologiques. En créant des groupes d'agriculteurs qui s'engagent simultanément dans cette transition, nous facilitons le partage de bonnes pratiques et la motivation à atteindre les objectifs fixés pour obtenir le label et générer des crédits carbone. Notre plateforme n'est pas qu'un outil de suivi; elle devient un lieu de partage et de motivation pour que les agriculteurs atteignent leurs objectifs.

Cela dit, bien que la plateforme soit centrale, elle ne remplace pas l'importance de l'expérience directe sur le terrain. Nous encourageons les entreprises à se rendre directement sur les fermes pour voir comment leurs investissements se traduisent en actions concrÚtes, que ce soit la plantation de haies, l'achat de matériel pour du désherbage mécanique, ou le choix de cultiver du colza local au lieu d'importer du soja brésilien qui contribue à la déforestation. Rien n'est plus impactant que cette connexion directe avec les exploitations et la terre en général. Le contact humain et l'expérience physique restent essentiels dans notre démarche.
- Quels sont les diffĂ©rents canaux dâacquisition utilisĂ©s par AGOTERRA pour obtenir dans son portefeuille des structures aussi variĂ©es, entre les entreprises, les agriculteurs ainsi que les organismes accompagnant les agriculteurs ?
 
Notre approche repose sur un développement organique et bien réfléchi, adapté aux spécificités des entreprises et des agriculteurs. Nous rejetons le modÚle purement transactionnel d'achat de crédits carbone qui n'apporte pas de valeur ajoutée aux territoires ou aux entreprises. Par exemple, acheter des crédits carbone bon marché au Malawi n'engendre aucun impact concret. C'est pourquoi nous nous alignons davantage avec la chaßne de valeur de nos partenaires. Travailler avec Innocent sur des fermes en arboriculture ou avec Pierre Fabre sur les plantations de plantes à parfum permet de créer une histoire qui a du sens et de l'impact, bien au-delà d'une simple publication relayée sur LinkedIn.
Nous avons une rÚgle : nous travaillons uniquement avec des fermes situées à moins de 100 kilomÚtres de nos entreprises partenaires. Cette proximité engendre un véritable engagement et maximise l'impact. Ce n'est pas simplement une question de travailler avec des fermes françaises; c'est une question d'échelle territoriale qui, pour nous, est fondamentale pour créer de la valeur et de l'impact durable.
- Comment avez-vous rĂ©ussi Ă autant diversifier votre portefeuille dâentreprises clientes, avec certaines parfois bien Ă©loignĂ©es des enjeux/problĂ©matiques rencontrĂ©es par les exploitations agricoles ?
 
DÚs nos débuts, nous avons su diversifier assez naturellement notre portefeuille d'entreprises clientes, y compris des entreprises comme OVHcloud, Dior ou encore Guerlain Paris, qui pourraient sembler de prime abord éloignées des enjeux agricoles.
Le point commun de ces entreprises est qu'elles sont toutes en processus de transition écologique. Elles ont déjà réalisé leur bilan carbone et cherchent des moyens concrets pour réduire leur empreinte. C'est cette prise de conscience collective, que tout est lié au vivant qui les pousse à collaborer avec nous.
Cependant, notre travail ne s'arrĂȘte pas lĂ , nous nous engageons aussi profondĂ©ment dans leur chaĂźne de valeur, en identifiant des fournisseurs et des matiĂšres premiĂšres qui peuvent ĂȘtre amĂ©liorĂ©es du point de vue du carbone. Au lieu de se concentrer sur la compensation carbone, nous visons la rĂ©duction de l'empreinte globale, ce qui a un impact durable et irrĂ©versible. En fin de compte, notre mission s'inspire de l'agora de l'AntiquitĂ© grecque, un lieu d'Ă©change et de dĂ©bat, et vise Ă mettre le collectif au service de la Terre. Pour nous, la transition Ă©cologique ne peut ĂȘtre rĂ©ussie que si elle est rĂ©ellement collective.
- Au-delà des crédits carbone, le changement de comportement au sein des entreprises est également crucial. Comment encouragez-vous les entreprises avec lesquelles vous travaillez non seulement à acheter des crédits carbone, mais également à adopter des pratiques internes qui contribuent à la durabilité ?
 
Une des méthodes que nous utilisons est la pédagogie et la sensibilisation, notamment à travers des visites de fermes pratiquant l'agriculture régénératrice. Nous considérons que la pédagogie est un outil puissant et centrale pour engager les entreprises à adopter des pratiques durables au sein de leur chaßne de valeur. L'agriculture, qui est trÚs enracinée dans la culture française, sert souvent de point de départ pour cette éducation. Nous mettons l'accent sur l'importance de la biodiversité, de la régénération des sols, et d'autres aspects liés à la transition écologique.
GĂ©nĂ©ralement, notre point d'entrĂ©e au sein des entreprises est la directrice ou responsable RSE. TrĂšs rapidement, nous Ă©laborons ce que nous appelons des "plans d'impact" en collaboration avec la direction de l'entreprise. Ces plans visent non seulement Ă rĂ©duire l'impact environnemental, mais Ă©galement Ă crĂ©er un impact business positif. A titre dâexemple, avec chacun de nos clients, avant mĂȘme de discuter de solutions spĂ©cifiques, nous nous projetons Ă cinq ans dans le futur et imaginons ce que l'entreprise voudrait avoir accompli d'ici lĂ en termes de durabilitĂ©. Cette vision Ă long terme sert de guide pour nos actions futures et engage non seulement l'entreprise elle-mĂȘme, mais aussi ses fournisseurs et ses clients dans une dĂ©marche plus globale de durabilitĂ©.
- Quel a Ă©tĂ© lâimpact des diffĂ©rents programmes dâaccompagnement auxquels vous avez-eu accĂšs (Hectar, RAISE Sherpas) sur le dĂ©veloppement de votre entreprise ?
 
L'impact des programmes d'accompagnement comme Hectar et RAISE Sherpas sur le développement de notre entreprise a été significatif. Ces programmes nous ont apporté non seulement des connaissances et des compétences, mais aussi des réseaux qui nous ont été trÚs utiles. Par exemple, grùce à ces programmes, nous avons pu nouer des relations avec des grandes entreprises, ce qui a considérablement aidé notre croissance. En moins de deux ans, nous avons signé avec 50 grands groupes, et cela en grande partie parce que nous avons été bien accompagnés et introduits dans ces réseaux.
Pour les entreprises qui envisagent de participer Ă des programmes d'accompagnement ou d'obtenir des prĂȘts d'honneur, je recommanderais fortement de le faire. Ce sont des opportunitĂ©s non seulement pour obtenir des fonds, mais aussi pour acquĂ©rir des connaissances, des compĂ©tences et des contacts qui peuvent ĂȘtre extrĂȘmement prĂ©cieux pour le dĂ©veloppement de la startup. Mais il faut aussi savoir ĂȘtre sĂ©lectif et s'assurer que les partenaires, les clients ou les opportunitĂ©s correspondent aux valeurs et aux objectifs de l'entreprise.
- Comment sont dĂ©finis les objectifs et canaux dâactions utilisĂ©s dans la dĂ©carbonation des exploitations agricoles financĂ©es par les entreprises et collectivitĂ©s locales ?
 
L'approche de la dĂ©carbonation des exploitations agricoles financĂ©es par des entreprises et des collectivitĂ©s locales repose sur un "plan carbone" spĂ©cifique Ă chaque agriculteur. Ce plan, loin d'ĂȘtre imposĂ© par les financeurs, est en fait conçu par l'agriculteur lui-mĂȘme et peut comprendre jusqu'Ă 30 actions diffĂ©rentes.
Ces actions sont orientĂ©es sur deux axes majeurs : d'abord, la rĂ©duction de l'empreinte carbone de l'exploitation, qui peut ĂȘtre atteinte par divers moyens, tels que l'utilisation rĂ©duite de tracteurs ou d'engrais azotĂ©s, contribuant ainsi Ă une diminution des Ă©missions de gaz Ă effet de serre. Le deuxiĂšme axe concerne l'augmentation du stockage de carbone dans les sols, notamment Ă travers des techniques comme la mise en place de cultures intermĂ©diaires ou l'implantation de haies. L'agriculteur a Ă©galement la flexibilitĂ© de dĂ©cider du calendrier de mise en Ćuvre de ces leviers d'action, ce qui permet une personnalisation maximale du plan en fonction des spĂ©cificitĂ©s de chaque exploitation. De plus, cette mĂ©thodologie permet un certain degrĂ© de "match-making" entre les entreprises financiĂšres et les agriculteurs, en fonction des besoins en impact environnemental exprimĂ©s par l'entreprise, que ce soit en termes de qualitĂ© de l'eau, de l'air ou de biodiversitĂ©.
Quant à la question de l'expansion et de l'évolution du modÚle, l'entreprise adopte une philosophie prudente, favorisant une croissance organique et mesurée. Cette approche est guidée par un souci d'éviter de faire des promesses qu'elle ne pourrait pas tenir, notamment envers les agriculteurs qui font partie intégrante de leur modÚle. L'accent est également mis sur la régénération des territoires et la reconnexion au vivant, plutÎt que sur une croissance rapide mais potentiellement insoutenable. Ce choix délibéré pour une croissance organique s'accompagne d'une diversification des projets, notamment dans des domaines comme la biodiversité, pour répondre aux besoins variés de leurs clients.
- Comment visualises-tu, Ă lâhorizon 2050, la place de lâagriculture rĂ©gĂ©nĂ©ratrice dans la dĂ©carbonation de lâenvironnement ?
 
L'agriculture rĂ©gĂ©nĂ©ratrice pourrait jouer un rĂŽle crucial dans la dĂ©carbonation de l'environnement d'ici 2050, mais seulement si un virage fondamental est pris dĂšs maintenant. Contribuant Ă environ 25% des Ă©missions de gaz Ă effet de serre mondiales et 20% au niveau français, l'agriculture est au cĆur de nombreux enjeux climatiques, touchant les sols, la biodiversitĂ© et notre alimentation.
PrĂ©server et rĂ©gĂ©nĂ©rer les puits de carbone naturels comme les forĂȘts, les ocĂ©ans et les sols agricoles est impĂ©ratif, car ils fournissent d'innombrables services Ă©cosystĂ©miques. Cependant, le manque de mesures correctives peut rendre irrĂ©mĂ©diables certains dommages dĂ©jĂ causĂ©s. Par consĂ©quent, les entreprises, disposant des moyens financiers et humains, ont un rĂŽle clĂ© Ă jouer dans cette transition, non seulement pour rĂ©duire leur propre impact environnemental, mais aussi pour rĂ©gĂ©nĂ©rer ces systĂšmes vitaux. Ce faisant, elles donneront un sens profond Ă leur mission et Ă leur chaĂźne de valeur.
- Quels sont les enjeux clés, les points de focus, et les gains à court terme versus long terme pour rendre une chaßne de valeur agricole plus durable ?
 
La transition vers une agriculture plus durable et respectueuse de l'environnement est complexe et multi-dimensionnelle, nécessitant une approche globale pour aborder les différents défis. Un obstacle majeur à cette transition est le coût, tant financier qu'en temps et en ressources humaines, qui peut dissuader les agriculteurs d'entreprendre des changements nécessaires. Il est donc crucial de provoquer un "électrochoc" pour inciter à un changement de paradigme dans le secteur agricole.
La premiĂšre Ă©tape dans la motivation des agriculteurs rĂ©side souvent dans la revalorisation de leur mĂ©tier. Beaucoup d'agriculteurs possĂšdent dĂ©jĂ un sens aigu de la responsabilitĂ© Ă©cologique; il s'agit donc de capitaliser sur cet Ă©tat d'esprit pour encourager une agriculture qui soit au service du vivant et de la biodiversitĂ©. La reconnaissance sociale et la valorisation du rĂŽle de l'agriculteur dans la sociĂ©tĂ© peuvent servir de puissants moteurs de changement. Le deuxiĂšme levier pour accĂ©lĂ©rer cette transition est le soutien financier. Ce "coup de pouce" peut provenir d'entreprises extĂ©rieures ou de fonds spĂ©cialement dĂ©diĂ©s, et il a souvent l'effet d'un catalyseur, permettant aux agriculteurs de franchir le pas et d'investir dans des pratiques plus durables. Le troisiĂšme et dernier levier est l'acculturation et la formation. Cela peut prendre la forme de programmes de formation en agronomie, en techniques de conservation des sols, ou en mĂ©thodes de stockage du carbone, par exemple. L'idĂ©e est de favoriser une approche collective oĂč les agriculteurs peuvent partager leurs expĂ©riences et leurs connaissances, renforçant ainsi le sentiment qu'ils ne sont pas seuls dans cette transition.
- Comment appréhendez les changements potentiels dans l'environnement réglementaire concernant les crédits carbone et la réduction des émissions, qui pourraient avoir un impact sur les opérations de votre startup ?
 
La gestion de l'incertitude réglementaire, en particulier en ce qui concerne les crédits carbone et la réduction des émissions, est un enjeu majeur pour les startups opérant dans ce domaine. Afin de minimiser les risques associés aux changements potentiels de politiques, la collaboration intersectorielle apparaßt comme une stratégie efficace.
De plus, l'association siÚge à Bruxelles pour participer activement à la rédaction de la nouvelle législation européenne sur le "carbon farming". En se positionnant ainsi comme parties prenantes et experts du terrain auprÚs des instances gouvernementales, ces entrepreneurs ont non seulement une influence sur les décisions politiques mais aussi un accÚs privilégié à des informations qui leur permettent d'anticiper les changements réglementaires. Ce type d'initiative collective permet donc de mitiger les risques tout en consolidant la crédibilité et la réputation d'un secteur en plein essor.
- Chez RAISE Sherpas, nous accompagnons au quotidien plus de 200 startups dans des secteurs trĂšs variĂ©s, en tant que CEO dâune agritech en plein dĂ©veloppement, quels conseils/leviers actionnables donnerais-tu Ă dâautres CEO de la communautĂ© RAISE Sherpas ?
 
Si j'avais un conseil actionnable Ă donner aux autres CEO de la communautĂ© RAISE Sherpas, ce serait de ne pas sous-estimer le pouvoir de la collaboration. Dans mon entreprise et au sein du secteur agritech en gĂ©nĂ©ral, le facteur qui nous a rĂ©ellement propulsĂ©s, c'est notre volontĂ© constante de chercher des opportunitĂ©s de travailler avec dâautres acteurs complĂ©mentaires. En fin de compte, les partenariats stratĂ©giques et les collaborations authentiques peuvent souvent vous emmener beaucoup plus loin que ce que vous auriez accompli seuls.
Cette mentalitĂ© vient en partie de mon expĂ©rience dans le milieu entrepreneurial asiatique, oĂč la collaboration est profondĂ©ment enracinĂ©e dans la culture. Alors, posez-vous la question : pourquoi essayer de tout faire seul quand vous pouvez rĂ©aliser quelque chose de plus grand en unissant vos forces ?
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