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Portrait d’entrepreneurs : #9 Jean-Guillaume, Vincent & Killian — Welii

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Interview Welii — Jean-Guillaume, Vincent & Killian

Aujourd’hui, on permet Ă  des boites comme Aircall, Jellysmack, Skello ou encore Deezer, d’aller rĂ©cupĂ©rer jusqu’à 36% de leurs dĂ©penses en IT. Tout ça sans prendre en compte le temps qu’on leur fait Ă©conomiser au quotidien, en renĂ©gociant pour eux leurs contrats !

Ils sont le cƓur de la fondation, celles et ceux qui nous font partager leurs plus belles aventures et leurs challenges les plus difficiles, dont nous adorons suivre l’évolution, comprendre le produit, analyser le marché  Focus sur nos laurĂ©at.es Ă  travers une sĂ©rie de portraits. ❀

Welii est une solution qui permet aux entreprises d’avoir une meilleure visibilitĂ©, de gagner du temps, d’optimiser les dĂ©penses et la gestion de tous leurs logiciels SaaS. Nous avons rencontrĂ© Jean-Guillaume BURET, Vincent COSTE et Killian BUFFARD, les 3 fondateurs de Welii. Dans cet article, on revient sur les dĂ©buts du projet Welii, la rencontre entre les 3 fondateurs, et sur les grandes Ă©tapes qui ont bercĂ© l’aventure. Merci Ă  eux trois pour leurs tĂ©moignages !

Pour commencer, est-ce que vous pouvez vous prĂ©senter ? Pour vous, l’entrepreneuriat c’était une Ă©vidence ?

(Jean-Guillaume) : Je suis co-fondateur & CTO de Welii, je m’occupe de tous les sujets d’innovations techniques et technologiques. De base, j’ai une formation de dĂ©veloppeur back-end Ă  Epitech et ce sont plusieurs passages en startups qui m’ont donnĂ© envie de me lancer dans l’entrepreneuriat ! Dans des structures early stage, les responsabilitĂ©s sont beaucoup plus importantes. On n’est pas venus uniquement pour coder, on peut contribuer Ă  pleins de choses comme le produit, la vision et mĂȘme la stratĂ©gie de l’entreprise.

(Vincent) : De mon cĂŽtĂ©, je suis le CEO. J’ai grandi dans une famille d’entrepreneurs, en voyant mon pĂšre et mon grand-pĂšre discuter de stratĂ©gie Ă  longueur de journĂ©e. J’ai commencĂ© dans l’entreprise familiale, dans les spiritueux, tout en bas de l’échelle puis j’ai voulu sortir un peu de ce milieu-lĂ , et c’est comme ça que je suis arrivĂ© chez Reachfive, dans la tech. On Ă©tait 3, puis on est allĂ©s jusqu’à la SĂ©rie A avec une cinquantaine d’employĂ©s !

(Killian) : Et pour finir, moi je suis le directeur commercial. Je gĂšre tout ce qui va toucher aux clients existants, aux nouvelles opportunitĂ©s de business et aux Ă©quipes revenus. La tech, Ă  mon niveau, c’est une deuxiĂšme carriĂšre puisque j’ai Ă©tĂ© handballeur pro Ă  Chambery ! Ce qui m’a construit depuis mes 13 ans, c’est le sport de haut niveau. C’est Ă  la fin de ma carriĂšre que j’ai Ă©tĂ© attirĂ© par la tech et par les startups ! En fait, elles ont un peu la mĂȘme temporalitĂ© que le sport de haut niveau. Par exemple, la vie et la trajectoire d’une startup c’est environ 7 ans, plus ou moins comme la carriĂšre d’un sportif. Il y a le mĂȘme rapport de vitesse, d’engagement et finalement, on retrouve beaucoup de similaritĂ©s entre ces milieux : le rapport Ă  l’échec, la remise en question,


Comment est-ce que vous vous ĂȘtes rencontrĂ©s ? Et comment est nĂ© Welii ?

(Vincent) : Sur Tinder ! (rires)

(Jean-Guillaume) : Avec Vincent, on s’est rencontrĂ©s en novembre 2020, grĂące Ă  un ami d’école. À l’époque, il cherchait un CTO pour un projet de gestion des logiciels en entreprise. On m’avait dĂ©jĂ  prĂ©sentĂ© un produit similaire un an plus tĂŽt, mais la personne n’était pas prĂȘte pour lancer sa boite. DeuxiĂšme opportunitĂ© sur le mĂȘme sujet, je me suis dit qu’il fallait y aller !

(Killian) : Quand le WeWork La Fayette a ouvert, j’étais parmi les premiers rĂ©sidents avec Vincent et il se trouvait qu’on avait pas mal d’amis en communs dans ce bĂątiment. Mais comme Ă  l’époque, je bossais pour une autre boite et que je voyageais beaucoup, je ne le cĂŽtoyais presque pas. Et puis le bouche Ă  oreille a fait son job et j’ai accrochĂ© le train en cours de route ! Par contre, avec Jean-Guillaume, il se trouve qu’on a un super pote en commun et qu’on s’était dĂ©jĂ  rencontrĂ©s mais pas du tout par rapport Ă  Welii !

(Vincent) : AprĂšs le deuxiĂšme confinement, je m’étais arrangĂ© avec ReachFive pour bosser Ă  mi-temps et pouvoir commencer Ă  bosser sur ce projet perso. En septembre, j’ai dĂ©missionnĂ© pour me focus Ă  100% dessus. Jean-Guillaume avait dĂ©jĂ  discutĂ© des problĂ©matiques de gestion des applications SaaS utilisĂ©es en entreprise avec une ancienne collĂšgue rencontrĂ©e chez Cubyn, et Ă©tant donnĂ© que ce sujet Ă©tait en plein dans l’actualitĂ© et qu’il Ă©tait vouĂ© Ă  croitre davantage, on s’est mis assez rapidement d’accord sur le produit qu’on voulait lancer.

Est-ce que tu pourrais nous expliquer trĂšs simplement la solution Welii pour nos lecteurs ?

(Vincent) : Chez Welii, on s’appuie sur la data et notre connaissance des habitudes d’achats pour aider les entreprises Ă  acheter les logiciels les plus adaptĂ©s Ă  leurs besoins, en un seul clic. ConcrĂštement, on permet Ă  nos clients d’avoir une cartographie de leurs dĂ©penses (qui dĂ©pense quoi, les dates de renouvellement, etc.). A partir de lĂ , on envoie des notifications au client pour ĂȘtre alertĂ© Ă  chaque renouvellement de contrat et hausse de prix. Ensuite, on les accompagne sur les renĂ©gociations de contrats, pour qu’ils bĂ©nĂ©ficient des meilleures conditions, bĂ©nĂ©ficiant de l’expertise de nos acheteurs. Ainsi, des entreprises telles que Silvr ou Deezer optimisent grĂące Ă  Welii, leurs process achats et peuvent optimiser jusqu’à 35% de leur budget et gagnent en moyenne 500 heures chaque annĂ©e.

Et comment s’est construit le produit ?

(Jean-Guillaume) : Avant mĂȘme d’avoir le produit, il fallait qu’on trouve de premiers clients. Et pour ça, la meilleure approche, c’était d’aller sĂ©duire le marchĂ© avec une premiĂšre maquette et un deck. Avec Vincent, on a apportĂ© nos expĂ©riences et nos inputs sur cette maquette, qui a tout de suite sĂ©duit du monde ! On ne voulait pas s’engager sur 3 ou 4 mois de dĂ©veloppement puisque de toutes façons, on avait signĂ© des contrats pour 12 mois alors qu’on n’avait mĂȘme pas de Kbis ! C’est Ă  partir de lĂ  qu’on a dĂ» apporter de la valeur rapidement. Vincent a sorti ses skills en Excel pour nous pondre un premier produit qui remontait toutes les informations qu’on avait vendues sur notre deck. Ça nous a permis de faire des allers-retours avec nos premiers utilisateurs pour s’assurer que les features qu’on livrait correspondaient aux besoins. Une fois que tout Ă©tait validĂ©, il Ă©tait temps de coder.

Quels ont Ă©tĂ© les moments les plus marquants de l’aventure Welii ? Les Ă©tapes qui ont Ă©tĂ© dĂ©cisives dans votre dĂ©veloppement ?

(Killian) : De mon point de vue, le premier Ă©lĂ©ment marquant, c’est le dĂ©but de la structuration de l’équipe, parce que ça correspond vraiment aux fondations de l’aventure. AprĂšs, il y a pleins d’autres Ă©vĂšnements : on peut citer le premier deal international, le premier Next40/Next120, le demi-million d’ARR
 Et puis les bons moments d’équipe, comme le sĂ©minaire, qui montrent un peu l’esprit de l’entreprise !

(Jean-Guillaume) : De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, tous les premiers clients et ĂȘtre capables d’échanger avec eux en tant que clients et pas en tant que prospect. J’aimerais bien citer Aircall aussi, ça fait vraiment partie des rĂ©ussites, alors qu’on avait seulement quelques mois ! Ils nous ont donnĂ© pas mal de feedback, et ça nous a permis de dĂ©velopper la plateforme d’aujourd’hui.

(Vincent) : Comme l’a dit Killian, en septembre 2022, on avait une forte traction suite au lancement de notre offre quelques mois plus tĂŽt. C’est Ă  ce moment qu’on a dĂ©cidĂ© de monter l’équipe Sales & Marketing et d’entamer un process de roadshow pour aller chercher 3 millions d’euros. D’abord, je pense que nous n’étions pas entiĂšrement conscients de la difficultĂ© du marchĂ© financier, les conditions de levĂ©e Ă©taient dĂ©sastreuses. Avec du recul, je pense que c’était sĂ»rement le pire moment de l’histoire de l’humanitĂ© pour lever des fonds ! On a fini par postpone dĂšs lors qu’on a commencĂ© Ă  recevoir des offres pas trĂšs sĂ©rieuses. Et de l’autre cĂŽtĂ©, avoir lancĂ© l’activitĂ© commerciale, c’était une des meilleures choses Ă  mettre en place. Elle n’a pas seulement tournĂ©, mais elle a explosĂ©e et on est passĂ© de 7 Ă  30 clients en 3 mois. Ça nous a permis de rajouter un peu de jus de cerveau, de revoir la stratĂ©gie et de pouvoir aujourd’hui, prĂ©tendre aux mĂȘmes objectifs fixĂ©s avec la levĂ©e, mais sans la levĂ©e.

En tant qu’entrepreneurs, est-ce que c’est difficile de garder un Ă©quilibre vie pro/vie perso ?

(Jean-Guillaume) : On a la chance de bosser dans un environnement vraiment riche, avec pleins de gens et d’entrepreneurs diffĂ©rents. On a rĂ©ussi Ă  crĂ©er un tissu social autour de nous, donc forcĂ©ment, on voit moins nos amis de lycĂ©e ou nos amis d’école, mais on voit d’autres personnes. Et puis on arrive Ă  un Ăąge oĂč les relations qu’on avait avant et celles que l’on a maintenant rĂ©ussissent quand mĂȘme Ă  interagir entre elles.

(Vincent) : Personnellement, je n’ai plus aucune distinction entre les deux, je vis pour moi et ce que j’aime. J’adore bosser, apprendre et quand j’ai besoin de prendre du temps pour moi, je pars Ă  la montagne avec un ou deux copains. Travailler chez WeWork c’est aussi un stimulant, donc je suis au bureau du lundi au dimanche. Mais ce qui me stimule le plus, c’est de rĂ©unir et unifier des gens. Ici, ça passe par la construction de l’équipe, s’entourer de personnes qui nous ressemblent, avec les mĂȘmes valeurs et avec qui on s’aligne sur un but commun. C’est un peu comme construire une famille finalement.

(Killian) : C’est assez diffĂ©rent pour moi, j’ai besoin de structurer ma semaine et de me vider la tĂȘte. C’est pour ça que j’ai repris le handball en amateur, je sais que le lundi et le vendredi je dois ĂȘtre Ă  l’entraĂźnement. Et puis ça me permet de parler d’autres choses avec d’autres personnes qui n’ont peut ĂȘtre aucun rapport avec la tech. J’arrive Ă  garder un Ă©quilibre assez sain entre les deux pour le coup.

Une entrepreneuse ou un entrepreneur qui t’inspire particuliĂšrement ? Ou qui mĂ©riterait un prĂȘt d’honneur ?

(Vincent) : Jean-Jacques Mbassi ! On se suit depuis des annĂ©es, il m’a croisĂ© dans les pires Ă©tats, et a su m’écouter pendant tout ce temps, c’est my brother ! Il s’est lancĂ© rĂ©cemment pour dĂ©velopper une solution qui va amĂ©liorer l’expĂ©rience client en magasin et en ligne
 Affaire Ă  suivre !

(Killian) : Je dirais Rob Spiro, le fondateur du startup studio Imagination Machine. Je trouve que c’est quelqu’un qui a une approche assez philosophique de la tech et de l’impact que ça peut avoir. LĂ  oĂč je le trouve inspirant, c’est que c’est un trĂšs beau mĂ©lange entre la rĂ©ussite et la performance entrepreneuriale, qui se couple Ă  une vraie volontĂ© de construire un monde oĂč tout le monde se sent bien et respecte l’environnement.


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