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Les réseaux sociaux : à modérer sans modération ?

RAISE Sherpas

La planĂšte compte 4,2 milliards d’utilisateurs des rĂ©seaux sociaux. Plus que jamais, la crise sanitaire a accru leur usage et le nombre d’utilisateurs a bondi de 13% en 2020 d’aprĂšs une Ă©tude de We Are Social. S’ils ont rĂ©volutionnĂ© nos vies (allant mĂȘme jusqu’à permettre Ă  une femme de 40 ans de retrouver son pĂšre biologique ou Ă  d’autres de trouver l’amour), il n’en demeure pas moins que les dĂ©rives liĂ©es Ă  leur utilisation posent problĂšme. CyberharcĂšlement, ingĂ©rence politique, addiction
 la face noire des rĂ©seaux sociaux, si elle s’opĂšre en ligne, a bien des consĂ©quences dans la rĂ©alitĂ© de ses utilisateurs. Voyons comment certains entrepreneurs (notamment suivis chez RAISESHERPAS) tentent de rĂ©pondre Ă  cette problĂ©matique sociĂ©tale par la Tech.

Les rĂ©seaux sociaux sont-ils Ă  modĂ©rer sans modĂ©ration ? đŸ€”

Le cyber-harcĂšlement

VĂ©ritable flĂ©au, le cyberharcĂšlement sĂ©vit depuis les dĂ©buts d’Internet et ne cesse de croĂźtre avec l’avĂšnement des rĂ©seaux sociaux. A l’occasion du Safer Internet Day, Microsoft a rĂ©vĂ©lĂ© que 62% des Français interrogĂ©s dĂ©clarent avoir Ă©tĂ© exposĂ©s au harcĂšlement en ligne.

35.000

C’est le nombre de modĂ©rateurs qui s’activent du cĂŽtĂ© de Facebook afin de supprimer les contenus haineux et criminels en tout genre. Alors que les plus grandes Ɠuvres d’art se retrouvent condamnĂ©es sur le web (L’origine du Monde de Courbet a ainsi Ă©tĂ© assimilĂ© Ă  de la pornographie), ces modĂ©rateurs de contenus sont souvent laissĂ©s seuls face Ă  des images d’une extrĂȘme violence qui Ă©chappent Ă  la vigilance des algorithmes. Il faut dire qu’en France, un commentaire sur huit postĂ©s sur Facebook Ă©tait Ă  caractĂšre haineux en 2019. Lorsqu’on compare le nombre “d’éboueurs du Web” chez Facebook au nombre d’utilisateurs du rĂ©seau (plus de 2,5 milliards), on se dit que le chantier est encore titanesque, d’autant que leur stratĂ©gie de modĂ©ration repose sur le signalement des utilisateurs.

Face au manque d’efficacitĂ© des rĂ©seaux sociaux Ă  modĂ©rer le contenu diffusĂ© sur leur plateforme et Ă  la difficultĂ© Ă  dĂ©finir juridiquement la notion de cyberharcĂšlement, des startups viennent jouer les super-hĂ©ros. Leur mission ? ProtĂ©ger les individus des dĂ©rives haineuses pratiquĂ©es sur les rĂ©seaux sociaux, alors que l’anonymat libĂšre la parole injurieuse et diffamatoire.

La startup : Bodyguard

Bodyguard est une startup française fondĂ©e par Charles Cohen (et qu’on est fiers d’accompagner chez RAISESHERPAS đŸ’Ș) qui a dĂ©veloppĂ© une application qui modĂšre en temps rĂ©el toutes les interactions des utilisateurs et utilisatrices sur les rĂ©seaux sociaux, en les protĂ©geant des contenus haineux de maniĂšre automatique et sur-mesure, grĂące Ă  l’IA.

Bodyguard dĂ©tecte plus de 90 % des contenus toxiques (contre 40 % en moyenne), avec un taux d’erreur de seulement 2 %. Contrairement aux autres rĂ©seaux sociaux, la techno de natural language processing (NLP) de Bodyguard est capable d’analyser les commentaires selon le contexte, mais aussi en dĂ©pit de la prĂ©sence de fautes d’orthographes ou encore d’émojis
 Enfin, seuls les commentaires supprimĂ©s (et qui dĂ©pendent des rĂšgles de modĂ©ration choisies par l’utilisateur) sont stockĂ©s par Bodyguard pour que chacun puisse y accĂ©der si besoin ou s’il souhaite les restaurer, mais en aucun cas Bodyguard n’a accĂšs au reste des donnĂ©es des utilisateurs.

En bref, avec Bodyguard, chacun choisit sa modération en toute transparence.

« Toutes les 10 ou 20 secondes, nos serveurs récupÚrent les commentaires sous vos vidéos YouTube et vos photos Instagram, les mentions sur Twitter, les commentaires sur Twitch, et les analysent. Si notre technologie détecte un contenu considéré comme haineux, il est retiré. » Charles Cohen, CEO de Bodyguard.

RĂ©seaux sociaux, forums et salons de discussions n’échappent pas au harcĂšlement en ligne et le sujet est plus que jamais Ă  l’ordre du jour. On assiste ainsi Ă  une prise de conscience des gĂ©ants du secteur avec par exemple le rachat de Sentropy par Discord (crĂ©ation d’IA pour lutter contre le harcĂšlement en ligne) ou la crĂ©ation de partenariats entre Yubo et des associations spĂ©cialisĂ©es contre le harcĂšlement en ligne et la protection des mineurs.

Les Fake News

Le cyberharcĂšlement n’est pas le seul talon d’Achille des rĂ©seaux sociaux. Les Fake News, ces fausses informations diffusĂ©es sur les plateformes d’interactions sociales, peuvent ainsi aller jusqu’à influencer des Ă©lections politiques ou rendre virale la rumeur de trafics d’enfants organisĂ©s par Hillary Clinton dans l’arriĂšre boutique d’une pizzeria de Washington


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Selon une Ă©tude du MIT, les fausses informations circulent 6 fois plus vite que les informations vĂ©rifiĂ©es. De nombreuses startups se positionnent ainsi sur le repĂ©rage de ces infox grĂące Ă  l’intelligence artificielle.

La startup : BusterAI

BusterAI permet de de dĂ©busquer des incohĂ©rences grĂące Ă  d’énormes bases de donnĂ©es et comptes sur les rĂ©seaux sociaux considĂ©rĂ©s comme fiables. MĂȘme promesse pour Fabula AI, rachetĂ©e par Twitter en Juin 2019, capable de dĂ©tecter les infox avec un taux de rĂ©ussite trĂšs prometteur, atteignant les 93%.

« Il y a de plus en plus de fake news sur des sujets capitaux comme les armes, les virus. Mais la goutte de trop pour moi, ça a été Cambridge Analytica, qui, en aspirant les données personnelles de millions de citoyens, a influencé les élections américaines » déclare Julien Mardas, CEO de BusterAI.

La modĂ©ration n’est pour autant pas si simple, puisqu’elle peut parfois ĂȘtre assimilĂ©e Ă  une atteinte Ă  la libertĂ© d’expression ou d’opinion et in fine Ă  de la censure. Ainsi, quand Facebook et Twitter ont dĂ©cidĂ© de bloquer les contenus de dĂ©sinformation liĂ©s aux Ă©lections amĂ©ricaines et notamment le compte de Donald Trump, de nombreux utilisateurs se sont rĂ©fugiĂ©s sur Parler, qui sont plus souples dans leur rĂšgle de modĂ©ration.

Donald Trump banni de Twitter et Facebook : les réseaux sociaux entre laxisme et censure

Editorial du “ Monde “. “ You’re fired ! “ (“ vous ĂȘtes virĂ© ! “). Que de fois cette phrase a-t-elle Ă©tĂ© prononcĂ©e par


www.lemonde.fr

L’addiction numĂ©rique

Une trop forte utilisation des réseaux sociaux peut avoir un impact néfaste sur la santé mentale de ses utilisateurs, encore plus chez les jeunes adultes, en pleine construction et acceptation de soi.

Des Ă©tudes scientifiques dĂ©montrent ainsi une corrĂ©lation entre le temps passĂ© sur les rĂ©seaux sociaux et le risque de dĂ©pression. Manque de confiance en soi, comparaison permanente aux autres et dĂ©formation de la rĂ©alitĂ© sont autant de consĂ©quences d’une trop grande exposition. Sans compter sur la qualitĂ© du sommeil, Ă©galement influencĂ©e par le temps passĂ©s sur les Ă©crans.

2h20

D’aprĂšs Statista, il est estimĂ© que les internautes du monde entier passent en moyenne plus de 2h20 par jour sur les rĂ©seaux sociaux.

Les rĂ©seaux sociaux ont Ă©videmment un intĂ©rĂȘt Ă  vous faire passer de plus en plus de temps sur leurs app et disposent de diffĂ©rentes techniques telles que le scrolling infini ou encore les notifications push : plus vous y passez du temps, plus votre activitĂ© est suivie, plus la data gĂ©nĂ©rĂ©e est importante et assure le succĂšs du business model de ces rĂ©seaux basĂ©s sur la publicitĂ©.

L’astuce : limiter votre temps passĂ© sur certaines app dans les paramĂštres de votre tĂ©lĂ©phone.

Face Ă  de nouvelles gĂ©nĂ©rations biberonnĂ©es aux rĂ©seaux, des plateformes de plus en plus nombreuses et des crĂ©ateurs de contenu de plus en plus influents, la modĂ©ration des rĂ©seaux sociaux est une prĂ©occupation majeure. Enjeu Ă©minemment politique et liĂ© Ă  l’épineux sujet de la libertĂ© d’expression, il constitue un sujet d’innovation majeur, dont il est passionnant de suivre les Ă©volutions. En attendant de voir ce que l’avenir nous rĂ©serve, on vous recommande vivement de dĂ©couvrir les startups Ă©voquĂ©es et on se dit que finalement, les rĂ©seaux sociaux, c’est un peu comme le pastis : il faut savoir les diluer, et les consommer avec modĂ©ration !

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