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La mode au-delĂ  du greenwashing

RAISE Sherpas

Produit « Ă©co-conçu », gamme « conscious », marque « Ă©thique ou Ă©co-responsable », fait Ă  partir de « matiĂšre recyclĂ©e », « green »  ParticuliĂšrement depuis la pandĂ©mie, les marques affichent un engagement croissant en faveur de l’environnement et des droits sociaux. Cependant, ces termes, souvent galvaudĂ©s, ne traduisent frĂ©quemment pas d’une rĂ©elle volontĂ© de changement des modes de consommation.

ParallĂšlement, face Ă  l’urgence Ă©cologique, des startups se crĂ©ent et souhaitent limiter leur impact en privilĂ©giant la qualitĂ© et la durabilitĂ© au profit.

Alors, rĂ©elle prise de conscience Ă©cologique ou Ă©niĂšme argument marketing ? đŸ€”

On vous propose quelques clés pour y voir plus clair !

L’opacitĂ© du greenwashing

Le premier indicateur du greenwashing est le manque de transparence. En employant des terminologies vagues voire trompeuses, les marques de fast-fashion utilisent des arguments de façade pour perdre les consommateurs. Ainsi, ces derniĂšres privilĂ©gient “ Designed in Paris” ou “Créé en France” — comprenez produit ailleurs, probablement en Asie — au lieu du “Made in” qui lui, indique le pays de production.

Elles multiplient Ă©galement les adjectifs sans apporter de certifications ou de labels concrets, “durable” “bon pour la planĂšte” “green” sont souvent des termes utilisĂ©s Ă  tort, sans rĂ©els engagements de la marque. Leurs gammes Ă©co-responsables sont, pour la plupart, composĂ©es de quelques articles produits Ă  partir de fibres recyclĂ©es mixĂ©es avec des matiĂšres synthĂ©tiques ou contenant, seulement en partie, du coton biologique. En somme pas de rĂ©elle durabilitĂ©.

Enfin, il est souvent trĂšs difficile de trouver des informations sur le processus de fabrication, l’origine des matiĂšres, la localisation des usines, les conditions des travailleurs
. Ce silence est loin d’ĂȘtre un oubli mais traduit une volontĂ© de cacher les rĂ©alitĂ©s du monde du textile aujourd’hui : violation des droits humains, surproduction, pollution et destruction d’écosystĂšmes, empreinte carbone dĂ©mesurĂ©e
 Si la marque ne dĂ©taille pas ses Ă©tapes de production sur son site internet il y a fort Ă  parier qu’elle est moins Ă©thique et durable qu’elle le prĂ©tend.

Une marque responsable, elle, communique clairement sur ses engagements en apportant un maximum d’élĂ©ments concrets : localisation des ateliers de fabrications, sourcing des matiĂšres utilisĂ©es, distance parcourue par les vĂȘtements, rĂ©munĂ©ration des travailleurs


Si vous ne trouvez pas toutes les informations que vous recherchez, l’application Clear fashion permet d’obtenir des donnĂ©es prĂ©cieuses sur la production des vĂȘtements.

  • La startup : Clear Fashion . Sortie en 2019, l’application Clear Fashion attribue une note sur 100 aux marques selon 4 thĂ©matiques : Humains, SantĂ©, Environnement, Animaux. VĂ©ritable Yuka de la mode, Clear Fashion prend en compte plus de 150 critĂšres d’impact afin d’évaluer les engagements de plus de 450 marques, ainsi que l’impact de leurs vĂȘtements ! Contre le greenwashing, la startup propose une mine d’informations fiables et riches pour s’informer et agir pour la mode de demain.

Ainsi, plus l’information est claire et accessible, plus la marque est susceptible d’ĂȘtre engagĂ©e. Encore faut-il savoir analyser ces informations. 🔍

Analyser les étiquettes

Lisibles, rĂ©digĂ©es en français et indiquant le pourcentage des diffĂ©rentes fibres textiles composant les vĂȘtements, les Ă©tiquettes de composition sont obligatoires et doivent ĂȘtre fixĂ©es sur les produits. Parfois gĂȘnantes ou inesthĂ©tiques, elles sont dĂ©terminantes dans l’analyse de la durabilitĂ© d’un vĂȘtement.

Les matiĂšres

La matiĂšre composant un vĂȘtement a un poids considĂ©rable dans son impact environnemental. Pourtant l’une des matiĂšres les plus polluantes, le polyester, reprĂ©sente 70% des fibres textiles synthĂ©tiques utilisĂ©es dans les vĂȘtements. MatiĂšre artificielle dĂ©rivĂ©e du pĂ©trole (1,5 kg de pĂ©trole pour 1 kg de polyester), le polyester est composĂ© de substances chimiques toxiques aggravant la pollution de l’air, des sols et des eaux. Pire, il rejette au lavage des microparticules de plastique, qui finissent dans les cours d’eau et ocĂ©ans, reprĂ©sentant 50 milliards de bouteilles plastiques polluant les Ă©cosystĂšmes marins chaque annĂ©e.

Les matiÚres naturelles sont alors à privilégier. Cependant toutes ne se valent pas !

Le coton traditionnel, pourtant vantĂ© comme “eco-friendly” par les marques, est trĂšs gourmand en eau et en pesticides, appauvrissant les sols. La culture, le traitement et la teinture font ainsi du coton le 3Ăšme consommateur d’eau mondial. Les marques Ă©thiques remplacent alors a minima le coton traditionnel par du coton biologique certifiĂ© GOTS.

Cependant les meilleures alternatives végétales restent le lin ou encore le chanvre.

  • Les startups : Je Ne Sais Quoi . Créée en 2020, la startup Je Ne Sais Quoi, a elle choisi de produire ses sous-vĂȘtements Ă  partir du fil d’EVO. FabriquĂ© grĂące aux graines de la plante de ricin, l’EVO est l’une des matiĂšres les plus responsables et rĂ©sistantes du marchĂ©. Fruit de plusieurs annĂ©es de recherche, la plante de ricin Ă  l’origine du fil d’EVO, pousse vite, nĂ©cessite trĂšs peu d’eau et ses terres de culture n’entrent pas en concurrence avec d’autres produits agricoles et alimentaires. La matiĂšre est Ă©galement 100% biodĂ©gradable et renouvelable et certifiĂ©e OEKO-TEX.
  • Fairbrics : La science et les nouvelles technologies peuvent Ă©galement servir la mode ! Ainsi la greentech Fairbrics a mis au point une technologie rĂ©volutionnaire : transformer le CO2 (Ă©mis en grande partie par l’industrie textile) en billes de polyester puis en tissus. Reproduisant le pouvoir des arbres, la startup utilise des catalyseurs en mĂ©langeant du gaz carbonique et un solvant afin de gĂ©nĂ©rer des molĂ©cules permettant de prĂ©parer du polyester. C’est alors la premiĂšre fibre synthĂ©tique avec un impact positif net sur le changement climatique ! Encore au stade de la dĂ©monstration, cette startup Ă  l’ambition de dĂ©velopper ces tissus pour produire des vĂȘtements Ă  grande Ă©chelle
 Ă  suivre de prĂšs 🔍 !

Les matiÚres animales, posent, elles, des problÚmes éthiques sur la maniÚre de traiter les animaux.

Ainsi pour obtenir de la fourrure, de l’angora, de la laine mĂ©rinos ou encore du cachemire, les animaux sont exposĂ©s Ă  de nombreuses souffrances physiques et psychologiques. Si vous souhaitez une option Ă©thique, le mohair et l’Alpaga sont Ă  privilĂ©gier.

Enfin, les matiÚres recyclées sont une alternative responsable à la production de nouvelle matiÚre.

Source :

Textile écologique : guide des matiÚres - Planet Addict

Envie de vous constituer une garde robe Ă©cologique avec de beaux vĂȘtements en matiĂšres eco-friendly ? Oui, mais pas


planetaddict.com

L’origine des vĂȘtements

Le pays de fabrication est Ă©galement un bon indicateur de l’empreinte carbone et des conditions de travail des ouvriers. Le droit du travail europĂ©en Ă©tant l’un des plus stricts du monde, il garantit des minimas sociaux pour les travailleurs. La France, L’Espagne, le Portugal et l’Italie sont particuliĂšrement rĂ©putĂ©s pour leur savoir-faire et le contrĂŽle rĂ©gulier des ateliers de production.

Malheureusement, la Chine, l’Inde, le Pakistan ou le Bangladesh — au delĂ  de leur empreinte carbone- sont souvent synonymes de travail Ă  la chaine, salaires misĂ©reux voire d’esclavagisme moderne
 Si vous achetez des articles produits en Asie du Sud et de l’Est, certains labels existent pour s’assurer du respect des conditions de travail des ouvriers et de leurs justes rĂ©munĂ©rations.

Cependant, le meilleur vĂȘtement est celui qu’on ne produit pas ! Les startups se multiplient sur le segment de la seconde main.

  • Les startups : Faume. Pour convertir les derniers rĂ©fractaires Ă  la seconde main, Faume propose une expĂ©rience identique Ă  celle de l’achat de produits neufs en s’intĂ©grant directement aux sites des marques. RĂ©cemment financĂ©e par RAISESHERPAS, la startup fournit une solution technologique et logistique en marque blanche aux entreprises souhaitant dĂ©velopper leur offre de seconde main.
  • Imparfaite. Marketplace spĂ©cialisĂ©e dans la vente de vĂȘtements et accessoires vintage, Imparfaite sĂ©lectionne les piĂšces de qualitĂ© des meilleurs vendeurs de vintage, au style intemporel.

Le prix

DĂ©solĂ©e de vous dĂ©cevoir, mais un t-shirt neuf Ă  5 € ne peut pas ĂȘtre Ă©co-responsable. Bien que la rĂ©ciproque soit fausse, prix mini rime souvent avec fast fashion. Le prix d’un vĂȘtement doit couvrir les matiĂšres premiĂšres, les coĂ»ts de production, le salaire des ouvriers, le transport, la logistique, le packaging
. Lorsque le premier argument de vente d’une marque est le petit prix, la qualitĂ© et la durabilitĂ© du produit laissent souvent Ă  dĂ©sirer. Pour pratiquer de tels prix, ce n’est pas sa marge qu’elle rĂ©duit, mais ses coĂ»ts de production. La marque fait alors pression sur ses usines pour baisser le salaire des travailleurs et utiliser les matiĂšres premiĂšres les moins coĂ»teuses, et malheureusement, les moins Ă©thiques. Les volumes astronomiques permettent Ă©galement de diminuer ces coĂ»ts de production. Les marques de fast-fashion surproduisent, en proposant quotidiennement de nouveaux articles pour inciter Ă  la consommation et au renouvellement constant de sa garde-robe.

La pratique de “fausses promotions” est aussi courante. En proposant des codes promo fallacieux, ces derniĂšres poussent les consommateurs Ă  l’achat en les trompant sur le caractĂšre Ă©phĂ©mĂšre de la promotion. Si une marque pratique des soldes toute l’annĂ©e, c’est qu’elle ne vend pas au prix juste.

  • La startup: Asphalte . GrĂące Ă  la prĂ©commande, Asphalte produit raisonnablement et coupe tous les coĂ»ts qui ne sont pas liĂ©s Ă  la qualitĂ© des produits. En repensant le modĂšle Ă©conomique d’une marque de vĂȘtement, Asphalte rĂ©duit drastiquement ses coĂ»ts annexes (intermĂ©diaires, stockage, invendus
) ce qui lui permet de vendre Ă  prix abordable des produits solides, beaux, et fabriquĂ©s dans de bonnes conditions.

Les labels

Mis en avant par les marques et estampillĂ©s sur les vĂȘtements, les labels sont, en principe, reconnaissables et faciles Ă  identifier. Gages de qualitĂ© et souvent d’écoresponsabilitĂ©, de plus en plus de marques souhaitent alors s’engager Ă  respecter un certain cahier des charges afin d’ĂȘtre labellisĂ©es.

Cependant, le coĂ»t et la difficultĂ© d’obtention de ces derniers favorise l’émergence de « faux-labels » revendiquĂ©s par les entreprises pour inciter les consommateurs Ă  l’achat. En effet, le marchĂ© du textile français Ă©tant trĂšs opaque, il n’existe pas en France de rĂ©glementation ou de label officiel spĂ©cifique Ă  la mode Ă©thique. Contre le greenwashing, il convient alors de diffĂ©rencier les labels auto dĂ©cernĂ©s par les marques, des labels mis en place par des organismes indĂ©pendants, prenant en compte diffĂ©rents critĂšres.

Une premiÚre catégorie de labels certifie la matiÚre utilisée :

  • GOTS (Global Organic Textile Standard) : label de rĂ©fĂ©rence pour les vĂȘtements biologiques, ce label dispose d’un cahier des charges transversal. Il certifie ainsi l’utilisation de fibres biologiques mais aussi le respect de critĂšres environnementaux et sociaux, de la rĂ©colte Ă  la confection du vĂȘtement.
  • Standard 100 by Oeko Tex : le label international Oeko Tex certifie l’absence de substances chimiques nocives pour l’homme ou la planĂšte dans l’ensemble du processus de fabrication.
  • Global recycled standard (GRS) : Le GRS labellise non seulement le contenu recyclĂ© d’un produit mais certifie Ă©galement le respect d’exigences sociales et environnementales.

D’autres labels certifient, eux, les justes conditions de travail des salariĂ©s :

  • Fair wear Foundation : RĂ©compensant les engagements sociaux des marques, le label Ă©ponyme de la Fair wear Foundation met en avant les marques offrant des conditions de travail dĂ©centes aux salariĂ©s et respectant les pratiques de l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
  • Fairtrade : RĂ©pandu dans la grande consommation, le label Fairtrade garantit aussi dans l’industrie textile la juste rĂ©munĂ©ration des travailleurs et l’application des rĂšgles du commerce Ă©quitable.

Enfin, il existe des labels transversaux récompensant les entreprises éthiques :

  • B- Corp : Label international, la certification B-Corp repense le succĂšs en mettant en avant les entreprises avec un impact sociĂ©tal et environnemental positif et au service de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Le label, octroyĂ© par l’ONG B-Lab, est ainsi accordĂ© aux entreprises se fixant des objectifs extra-financiers sociaux ou environnementaux et rĂ©pondant Ă  des critĂšres exigeants en matiĂšre de responsabilitĂ© et de transparence.
  • Entreprise Ă  mission : le label de sociĂ©tĂ© Ă  mission rĂ©compense Ă©galement les entreprises intĂ©grant des objectifs extra-financiers dans leurs statuts afin de concilier la recherche de la performance Ă©conomique avec la contribution Ă  l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Un organisme tiers indĂ©pendant doit alors ĂȘtre dĂ©signĂ© pour Ă©valuer l’atteinte des objectifs environnementaux et/ ou sociaux.
  • La startup : WeDressFair. Depuis 2014, Wedressfair sĂ©lectionne des marques plaçant le respect de l’environnement et des travailleurs au centre de leurs prĂ©occupations. Respectant les labels prĂ©cĂ©demment citĂ©s, la marketplace permet Ă  chaque consommateur de trouver des vĂȘtements correspondant Ă  son style et Ă  ses valeurs. Plus qu’une marketplace, le media de Wedressfair permet Ă©galement de s’informer sur les marques et les pratiques Ă©coresponsables.

MatiĂšre, origine, prix, labels 
vous saurez dĂ©sormais analyser les Ă©tiquettes lors de votre prochain achat .🔍 Cependant, consommer mieux, c’est avant tout consommer moins ! Comme le dit si bien Vivienne Westwood :

« Buy less, choose well, make it last »

Afin de limiter les consĂ©quences de l’industrie du textile sur l’environnement, il est ainsi primordial d’allonger la durĂ©e de vie de nos vĂȘtements et de limiter notre consommation.

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