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David avec Goliath 2019 : Le rendez-vous annuel de l’open innovation entre jeunes et grandes entreprises, par RAISE et Bain & Company

Groupe RAISE
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K-Ryole et Bouygues Construction, binôme lauréat du Prix David avec Goliath 2019

Paris, le 25 novembre 2019 – Le Prix David avec Goliath 2019, qui récompense la plus belle alliance entre une jeune et une grande entreprise, a été décerné ce soir au binôme K-RYOLE X BOUYGUES CONSTRUCTION, en présence de 800 décideurs, entrepreneurs et grands dirigeants,au Palais Brongniart à Paris.Cette troisième édition du Prix David avec Goliath, lancé en 2017 par le Fonds de dotation de RAISE, RAISESHERPAS, et Bain & Company récompense les meilleures pratiques et les succès issus de collaborations entre de jeunes, de grandes entreprises et pour la première fois cette année des ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire). Parmi plus de 100 candidatures examinées, 3 binômes finalistes ont été sélectionnés par un jury composé de 11 dirigeants de jeunes entreprises, Entreprises de Taille Intermédiaire et grands groupes: Euveka et Chanel, Goshaba et McDonald’s et enfin K-Ryole et Bouygues Construction.L’histoire de K-Ryole et Bouygues Construction, la plus belle alliance 2019En mars 2016, la première remorque pour vélo K-Ryole « intelligente » et autonome en énergie voit le jour. Ses capteurs anticipent en temps réel la vitesse, la pente et le poids du chargement, permettant de réduire l’effort du cycliste pendant sa course. Elle est d’abord commercialisée auprès d’entreprises de livraison pour faciliter le transport en milieu urbain. En novembre 2017, Aurélie Despretz, Responsable Innovation au sein du groupe Bouygues Construction, rencontre les fondateurs de K-Ryole, Nicolas Duvaut et Gilles Vallier. Elle leur expose les enjeux de sécurité et de pénibilité rencontrés lors des activités de manutention des compagnons sur les chantiers. S’ensuit une phase de co-développement entre Bouygues Construction et K-Ryole, qui débouche en octobre 2018 sur un nouveau produit, basé sur la technologie K-Ryole : le chariot de manutention intelligent.Très vite les résultats sont au rendez-vous : depuis 2019, l’utilisation du chariot K-Ryole permet de transporter des charges 6 fois plus rapidement, et de réduire par 6 les tâches de manutention sur les chantiers de Bouygues Construction. Un déploiement plus étendu au sein des filiales de l’entreprise en 2020 est à l’étude. « Nous sommes ravis de pouvoir collaborer avec K-Ryole, qui nous a permis non seulement d’améliorer nos conditions de travail en termes de rapidité et de manutention, mais aussi de réunir sur un enjeu d’innovation dans des métiers peu digitalisés et robotisés, des équipes qui n’avaient pas l’habitude de travailler ensemble. » déclare Aurélie Despretz de Bouygues Construction. « La crédibilité de Bouygues Construction a permis à K-Ryole d’acquérir 10 nouveaux clients, de doubler notre marché adressable et d’amorcer un nouveau partenariat avec Bouygues pour développer la connectivité des chariots » se réjouissent Nicolas Duvaut et Gilles Vallier de K-RyolePlus que jamais, les jeunes, moyennes et grandes entreprises partagent le même impératif de succès durable dans une économie en profonde mutation. Il faut aller plus loin, renforcer et porter cette ambition sur tout notre territoire pour créer de la liberté d’entreprendre, de l’emploi, davantage d’équité et d’innovation.», observe Gonzague de Blignières, co-fondateur de RAISE. « Depuis la création du Prix David avec Goliath en 2017, nous observons que de plus en plus de candidatures répondent à des critères d’impact positif et nous voyons beaucoup d’innovations et d’alliances s’inscrire dans cette raison d’être », se réjouit Clara Gaymard, co-fondatrice de RAISE.Olivier Marchal, Président de Bain & Company en France ajoute : « Notre volonté de soutenir une croissance économique durable ne saurait se limiter au CAC 40 et au Next 40 : à l’heure où les voix s’élèvent en faveur d’une croissance inclusive et équilibrée, nous voulons porter notre ambition de renforcer les alliances entre jeunes, moyennes et grandes entreprises sur tout le maillage de notre territoire et de nos filières. »La startup K-Ryole reçoit un prêt d’honneur de 100 000 € assorti d’un mentorat par le Fonds de dotation RAISESHERPAS, et un coaching de 6 mois sur sa stratégie par le cabinet de conseil Bain & Company. Pour Bouygues Construction, ce prix valorise auprès de l’écosystème son agilité et le dynamisme de sa démarche d’Open Innovation.***

Étude David avec Goliath 2019 : 1+1 = mieux !

  • Dans un écosystème devenu largement favorable a? l’éclosion de jeunes pousses, la relation entre jeunes et grandes entreprises s’approfondit encore avec 87% d’alliances en 2019 contre 79% en 2017. Il est désormais inconcevable d’envisager l’avenir sans des liens étroits entre ces David et ces Goliath, d’autant que les grandes entreprises poursuivent leurs efforts pour s’adapter. Malgré quelques frustrations (NPS de -12% en 2019), leur satisfaction est néanmoins en hausse par rapport à 2017 (-33%).
  • Les David peuvent aussi trouver des alliés du co?te? des ETI – Entreprises de Taille Intermédiaire, qui sont 5800 et emploient 3,3 millions de salariés sur notre territoire. Les nombreux atomes crochus entre ETI et start-ups ainsi que leur facilité à travailler ensemble rendent ces alliances - aujourd’hui largement sous-exploitées - particulièrement intuitives, et démontrent que les freins ou zones de frictions dans les interactions entre jeunes et grandes entreprises ne sont pas une fatalité.
  1. Jeunes entreprises : toujours plus d’interactions avec les grandes entreprises, mais les frustrations demeurent

Quatre ans après le lancement de l’initiative David avec Goliath, les alliances entre jeunes et grandes entreprises sont en train de devenir la nouvelle norme: 87% des jeunes entreprises déclarent avoir eu des interactions avec de grandes entreprises en 2019 contre 79% en 2017. Et ces collaborations s’inscrivent dans des enjeux business : 90% des jeunes entreprises indiquent avoir eu des relations commerciales « classiques » avec les grands groupes, en hausse de 10 points par rapport à 2018.Malgré tout, ces collaborations restent complexes à mettre en œuvre et le NPS[1] (Net Promoter Score) des relations entre jeunes et grandes entreprises reste au même niveau que l’année dernière, négatif (-12%) traduisant une frustration qui perdure. On note néanmoins une amélioration notable par rapport à 2017 (NPS à -33%). Les raisons principales de détraction demeurent l’ampleur de l’effort à fournir et le temps nécessaire pour développer de tels partenariats : parmi les jeunes entreprises « détractrices[2] » 30% citent la lenteur, 18% les mauvais processus de collaboration, 16% le fait que la relation est chronophage. « Parmi les principaux facteurs de frustration depuis 2016, le déséquilibre de la relation est désormais beaucoup moins évoqué : conscients des bénéfices mutuels de ces collaborations, David et Goliath aspirent à s’allier sur un pied d’égalité. », observe Clara Gaymard, co-fondatrice de RAISE.

  1. Grandes entreprises : Des progrès dans la capacité à collaborer avec les jeunes entreprises

La maturité des grandes entreprises en matière d’Open Innovation continue à progresser, portée notamment par une stratégie clairement définie : 95% des grandes entreprises interrogées ont défini leur stratégie d’Open Innovation, et 87% se donnent les moyens de la mettre en œuvre avec un budget spécifique.Les grandes entreprises ont mis en place des structures pour favoriser la collaboration avec les jeunes pousses : 70% des grandes entreprises interrogées ont des équipes dédiées à la veille, au sourcing et au suivi de la relation avec les jeunes entreprises, et 93% ont mis en place des réseaux de référents innovation au sein des business units. Les directions Innovation restent toutefois insuffisamment représentées au sein des ComEx, puisque dans 35% des grandes entreprises, elles n’ont toujours pas de représentation directe.La mobilisation des équipes et l’allègement des processus restent encore peu matures, ce qui explique que le déploiement et l’impact business des collaborations avec les jeunes entreprises soient encore limités. On note néanmoins des efforts importants : 82% des grandes entreprises interrogées utilisent des indicateurs de performance et de pilotage des partenariats avec les jeunes entreprises et 85% d’entre elles rémunèrent souvent, voire toujours, les pilotes et POC.Conscientes des freins à lever dans leurs interactions avec les jeunes entreprises, notamment en termes de lenteur, les grandes entreprises adaptent leur mode de fonctionnement : 68% proposent un contrat simplifié dans la plupart des cas et 85% rémunèrent les POCs. Malgré ces efforts, la marge de progression reste importante sur d’autres priorités : 70% des grandes entreprises considèrent les critères de référencement auprès des services achats sont encore trop lourds, et seulement 32% d’entre elles réduisent souvent, voire toujours, les délais de paiement.

  1. Les ETI, un potentiel de collaboration sous-exploité

De la start-up qui a grandi au groupe industriel présent dans plusieurs pays, en passant par les entreprises familiales sur plusieurs générations, les ETI recouvrent des réalités variées mais partagent un dénominateur commun : très ancrées localement, contribuant significativement à l’export, ces ETI sont au cœur du tissu économique français, employant 3,3 millions de salariés* et contribuant à 26 % de la valeur ajoutée. Les ETI sont également les premières créatrices d’emploi**.Si la satisfaction des jeunes entreprises concernant leurs collaborations est plus élevée avec les ETI (NPS +17%) qu’avec les grands groupes (NPS – 12%), ces collaborations restent encore trop rares.« Les ETI et jeunes entreprises peuvent encore avoir du mal à percevoir la valeur qu’elles sont susceptibles de s’apporter mutuellement. Il est donc nécessaire de démystifier les collaborations, pour aider les ETI à sortir d’une approche centrée sur l’innovation interne, et faire prendre conscience aux jeunes entreprises du réservoir de valeur présent chez les ETI », observe Gonzague de Blignières, co-fondateur de RAISE.« Jeunes, moyennes et grandes entreprises partagent un même impératif : le défi du succès durable dans une économie en profonde mutation. Pour les jeunes entreprises, la transformation par la taille, qui suppose de transformer une innovation en produit, ou des tours de tables en chiffre d’affaires. Pour les grandes, plus d’agilité pour affronter ou créer la disruption. Pour les ETI, prendre le tournant de la transformation digitale ou gagner en compétitivité. », ajoute Olivier Marchal, Président de Bain & Company en France.Retrouvez l’édition 2019 de l’étude David avec Goliath sur www.davidavecgoliath.com [1]Le Net Promoter® Score (NPS) mesure la propension a? recommander un produit ou une entreprise a? travers une unique question : « recommanderiez-vous ce produit ou cette entreprise a? vos amis ou a? vos colle?gues ? ». Les re?pondants attribuent en re?ponse une note de 0 a? 10 qui permet de les classer en trois cate?gories : les prescripteurs (9-10), les neutres (7-8) et les de?tracteurs (6 et moins). Le NPS correspond a? la diffe?rence entre les pourcentages de « prescripteurs » et de « de?tracteurs ». Net Promoter® est une marque de?pose?e par Bain & Company, Inc., Fred Reichheld et Satmetrix Systems, Inc. [2]Les de?tracteurs sont les jeunes entreprises ayant re?pondu 6 ou moins a? la question « Sur une e?chelle de 0 a? 10, a? quel point recommanderiez-vous a? d’autres jeunes entreprises une interaction avec une grande entreprise de type CAC 40 ou d’envergure internationale ? (10 e?tant la meilleure note) »

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